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La Croatie diverse (suite)
13 juillet 2020

L'accession à la zone euro

1. La Croatie veut entrer dans la zone euro dans 7 à 8 ans
 

La Croatie espère pouvoir devenir un Etat membre de la zone euro dans un délai de sept à huit ans, a indiqué le Premier ministre croate Andrej Plenkovic, lundi.

 

"Nous ne voulons pas fixer de date précise mais nous voulons que la Croatie devienne membre de la zone euro dans deux législatures", a déclaré Plenkovic lors d'une conférence économique consacrée à cette question. L'actuel gouvernement de centre droit est au pouvoir depuis un an.
La Croatie souhaite intégrer le Mécanisme de change européen (MCE-2) dans un délai de trois années avant que le pays prenne la présidence de l'Union européenne en 2020.
Les Etats de l'UE qui n'ont pas encore adopté la monnaie unique doivent observer une période de deux ans au sein du MCE-2, mécanisme qui vise à établir la stabilité de la monnaie du nouvel entrant avant qu'il accède à la zone euro.

La banque centrale croate intervient sur le marché local des changes afin d'assurer une stabilité de la Kuna dans une fourchette de parité face à l'euro comprise entre 7,3 et 7,7.

Le principal défi du gouvernement croate pour parvenir à intégrer la zone euro est de réduire sa dette publique qui dépasse légèrement les 80% du produit intérieur brut.
"Notre objectif est de réduire la dette publique à 72% du PIB d'ici 2020. Nous travaillons à une importante consolidation budgétaire et cette année, le déficit budgétaire sera inférieur à celui de l'an passé qui était de 0,9% du PIB", a annoncé Plenkovic.


 

Source : lorientlejour.com, le 30 octobre 2017.

 

 

 

2. Le processus d’adhésion à l’euro ne convainc pas tout le monde en Croatie


 

Le gouvernement croate a adopté une stratégie pour l’intégration dans la zone euro d’ici lescinq à sept ans. L’opposition dénonce un objectif contraire à l’intérêt du pays.


 

Le Premier ministre croate, Andrej Plenković, assure que le dernier membre de l’Union est prêt à faire tout le nécessaire pour remplacer la kuna par l’euro, et que l’adoption de la monnaie unique serait un avantage pour le pays.

Une nouvelle stratégie adoptée le 10 mai évalue le coût de l’entrée dans la zone euro et confirme la méthode qui sera appliquée, sans pour autant fixer de calendrier contraignant.

Le Premier ministre, qui a été eurodéputé, souligne que la Croatie a « atteint un niveau de convergence relativement haut » par rapport aux critères mis en place par l’UE pour l’adoption de la monnaie unique.

L’une des plus grandes difficultés qui attendent Zagreb est la réduction de la dette publique, qui a diminué ces dernières années, mais qui reste à 78 % du PIB. D’ici 2021, elle devrait atteindre 65 %. Pour Andrej Plenković, cette diminution prouve que son gouvernement mène une « politique économique responsable ».

La Croatie est « un très bon candidat » pour la zone euro, selon Martina Dalić, la ministre à l’Économie, qui cite l’important volume d’épargne indexé sur l’euro. Elle a confirmé que le processus prendrait entre cinq et sept ans.

Un conseil national pour l’adoption de l’euro sera mis en place pour surveiller l’évolution des critères macroéconomiques (stabilité monétaire et faible inflation), avant le début du processus officiel d’entrée dans la zone euro.

Cette perspective n’enchante cependant pas tout le monde. Ivan Vilibor Sinčić, chef de file du parti antisystème Živi zid, a ainsi dénoncé l’adoption future de l’euro comme une manœuvre du Premier ministre pour parvenir à son but ultime : devenir président de la Commission européenne.

Pour lui, abandonner la kuna, symbole de la souveraineté nationale, entrainerait des « conséquences économiques dangereuses ». Il estime également que les pays à la périphérie de la zone euro, comme le sera la Croatie, restent dominés par ses membres centraux.

Le pays est entré dans l’UE en 2013 et entend intégrer la zone euro et l’espace Schengen. Si en théorie les membres de l’Union sont censés finir par adopter l’euro, certains pays, comme le Royaume-Uni ou le Danemark, ont négocié une exemption à cette règle. D’autres, comme la Suède, sont accusés de tout faire pour reculer l’inévitable. La Pologne, la République tchèque et la Hongrie n’ont également pas de projet immédiat pour l’adoption de l’euro.


 

Source : euractiv.fr, le 11 mai 2018.

 

 

3. La Croatie soumet sa demande d'adhésion à la zone euro


 

La Croatie a soumis sa demande d'adhésion au mécanisme de change européen (MCE-2), considéré comme l'antichambre de l'euro, a annoncé lundi le président de l'Eurogroupe Mário Centeno. Réunis a Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro ont fait bon accueil aux engagements détaillés par la Croatie dans une lettre, a précisé le ministre portugais.

Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, a dit voir dans la démarche de la Croatie un «vote de confiance en faveur de l'euro.» Zagreb espère intégrer le MCE-2 l'an prochain. Un feu vert de la Banque centrale européenne et des Etats membres de la zone euro laisserait entrevoir une adhésion à l'euro en 2023 au plus tôt.

Le pays s'est engagé à préparer le passage de son secteur bancaire sous la supervision de la BCE, à renforcer son arsenal contre le blanchiment d'argent sale et à rendre son administration publique plus efficace et moins coûteuse, a précisé l'UE dans un communiqué. La BCE et la Commission européenne évalueront la mise en oeuvre de ces engagements sur une période qui devrait durer un an, à la suite de quoi la Croatie pourrait rejoindre le MCE-2.

Elle y restera pendant au moins deux ans avant de pouvoir lancer les préparatifs concrets pour adopter l'euro, ce qui devrait prendre encore une année. La Bulgarie a entamé la même procédure l'an dernier en vue d'un passage à l'euro au plus tôt en 2022.


 

Source : lefigaro.fr, le 8 juillet 2019.

 

 

 

 

4. L'UE prête à soutenir la Croatie et la Bulgarie dans leur première étape vers l'adoption de l'euro

 

Les responsables de la zone euro sont prêts à faire entrer la Croatie et la Bulgarie dans le mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, une étape préliminaire pour l'adoption par les deux pays de l'euro, ont déclaré quatre sources à Reuters.
 

Cette décision ouvrirait la voie au premier élargissement de la zone euro depuis 2015, date à laquelle la Lituanie est devenue le 19e pays à adopter la devise unique.

 

Selon des responsables européens, la décision est imminente et n'attend plus que l'accord final des ministres des Finances de la zone euro et de l'UE, qui se réuniront jeudi et vendredi en visioconférence.

Deux sources ont indiqué que la décision serait probablement annoncée en dehors des heures d'ouverture des marchés financiers, probablement pendant le week-end, afin d'éviter toute spéculation.

Des derniers détails doivent encore être réglés dans les heures à venir, ont indiqué des responsables européens, ce qui pourrait repousser l'annonce de la décision au-delà du week-end. Mais il est peu probable qu'ils entravent la décision sur l'adhésion de la Bulgarie et de la Croatie au MCE II.

Une fois que les pays ont rejoint le MCE II, ils participent au mécanisme pendant environ deux ans avant d'entamer les préparatifs pratiques, qui durent environ un an, pour rejoindre la zone euro. Ce qui fait que la Croatie et la Bulgarie adhéreraient à l'euro en 2023, au plus tôt.

 

Source : lindependant.fr, le 9 juillet 2020.

 

 

 

5. Les Croates appelés à mettre leur liquide à la banque en vue du passage à l'euro

 

 

Le Premier ministre croate a appelé lundi les habitants à mettre leurs économies en liquide à la banque en prévision du passage à l'euro prévu dans un an.

 

La Croatie, membre de l'Union européenne, espère passer de la kuna à l'euro en janvier prochain. 

"Nous appelons les personnes qui ont du liquide à la maison à le mettre à la banque car les économies en kunas seront automatiquement converties en euros", a déclaré Andrej Plenkovic.

Le gouvernement souhaite que le changement "soit facile et sans coûts pour les citoyens", a-t-il dit en présentant aux médias le projet de loi qui doit organiser le passage à la devise européenne.

A partir de septembre, les prix seront affichés à la fois en kunas et en euros, a-t-il précisé. 

En raison d'une méfiance profonde envers les institutions et les banques, de nombreux Croates gardent leurs économies chez eux.

Les autorités ne ratent pas une occasion pour souligner les bénéfices du changement de monnaie, alors que les principaux partenaires du pays des Balkans sont dans la zone euro. Selon eux, cette transition fera baisser les taux d'intérêt, supprimera les risques de change et encouragera les investissements étrangers.

De nombreuses personnes craignent cependant une hausse des coûts. Le ministre des Finances Zdravko Maric a reconnu que c'était "l'un des problèmes les plus importants". Il a appelé "tout le monde à s'assurer qu'il n'y ait pas d'augmentation injustifiée des prix, (...), pas de trucs louches".

Selon un sondage Eurobaromètre l'année dernière, plus de 60% des Croates sont favorables au passage à l'euro. Sur les 27 membres de l'UE, 19 sont dans la zone euro. 

L'économie croate, très dépendante du tourisme, est l'une des plus poussive d'Europe. En octobre, le salaire moyen était de 952 euros.

 

Source : lesoir.be, le 17 janvier 2022.

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