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La Croatie diverse (suite)
30 mai 2021

La marche pour la vie

1. La droite conservatrice s'attaque au droit à l'avortement

 


 

A l’appel des associations catholiques et conservatrices, 7 000 personnes ont manifesté le 21 mai à Zagreb en faveur du“droit indéniable à la vie, de la conception à la mort”. Le droit à l’avortement est-il menacé en Croatie ?

 

Encouragés par la réussite du référendum sur la définition constitutionnelle du mariage hétérosexuel et la vague du conservatisme qui va au-delà des frontières de la Croatie, les organisateurs de la Marche pour la vie ont visé l’interdiction de l’avortement, sans l’évoquer explicitement”, note le portail Index. Il ironise : On a parlé de l’amour, de l’égalité des femmes sur le marché du travail, du congé de maternité… on avait l’impression de participer à une manifestation syndicale.”

D’après Telegraml’avortement est instrumentalisé et transformé en question politique pour imposer les valeurs d’un groupe à toute la société”La participation de la femme du Premier ministre, Sanja Oreskovic, et d’un de ses conseillers, Stjepo Bartulica (membre d’Opus Dei) à la Marche pour la vie en dit long. “La Marche pour la vie a montré qu’après une droite nationaliste radicale, une droite catholique radicale est en train de s’imposer dans la société croate”, titre le site.


 

De l’huile sur le feu

Les propos de la femme du Premier ministre, qui a déclaré que “toute personne raisonnable devait soutenir la Marche pour la vie”,ne sont pas passés inaperçus. Certes, Sanja Oreskovic a droit à ses convictions sur l’avortement. Mais au lieu d’être la voix de la raison au moment où la Croatie est politiquement et idéologiquement plus divisée que jamais, elle est en train d’ajouter de l’huile sur le feu”, estime Express.


 

L’hebdomadaire rappelle que “la famille du Premier ministre, Tim Oreskovic, doit une bonne partie de sa richesse à son travail de manager dans l’industrie pharmaceutique, notamment au sein de Teva, qui a dans son catalogue de vente plusieurs gammes de pilules contraceptives”.

Une contre-manifestation des partisans de la défense des droits des femmes a été organisée au même moment. Elle a réuni 300 personnes.

En Croatie, l’avortement est légal depuis 1978. Le taux de recours à cette procédure est parmi les plus bas en Europe.  


 

Par Kika Curovic


 

Source : courrierinternational.com, le 24 mai 2016.

 

 

 

 

 

 

2. Croatie : 20.000 manifestants contre l'avortement

 

Environ 20.000 personnes ont participé samedi en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.

Cette «Marche pour la Vie» a attiré environ 15.000 personnes à Zagreb selon la police et 5.000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique.

L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée à Zagreb seulement.

Selon les organisateurs, l’objectif est «d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle».

«Choisissez la vie» ou «La vie est toujours un cadeau» pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus.

A Zagreb comme à Split, des contre-manifestants se sont parallèlement rassemblés pour protester contre la marche en la qualifiant de «rassemblement politique».

«La +Marche pour la vie+ piétine les droits des femmes», clamait une immense banderole que ces contre-manifestants avaient accrochée sur un bâtiment de la grande place de Zagreb.

La police a interpellé à Zagreb une dizaine de militantes féministes qui tentaient de bloquer la marche.

La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.

La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse.

En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique, de révision de cette loi. La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant dépassée la loi en vigueur.

Près de 90% des 4,2 millions de Croates sont catholiques. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.


 

Source : liberation.fr, le 20 mai 2017.

 

 

 

3. Dix-mille manifestants contre l'avortement


 

Des milliers de Croates ont défilé aujourd'hui, avec le soutien de l'Église catholique, pour demander la remise en cause du droit à l'avortement. Celui-ci est garanti aux femmes croates depuis 1978, quand il avait été institué par la Yougoslavie.

Saisie par des associations catholiques, la Cour constitutionnelle l'avait confirmé l'an passé, mais avait demandé le vote d'une nouvelle loi d'ici à 2019, jugeant que celle actuellement en vigueur était trop ancienne et obsolète. Depuis, bénéficiant du soutien de la puissante église catholique, ces associations mènent une offensive contre le droit à l'avortement. Pour ses défenseurs, ce droit, qui peut être exercé dans les dix premières semaines de grossesse, est dans les faits de plus en plus remis en cause, la loi croate prévoyant une clause de conscience pour le personnel médical et la pression de l'Église étant très forte.


 

«Je ne suis pas un choix, je suis un enfant»

 

Sous le mot d'ordre «Les droits humains commencent à la conception», les associations catholiques ont fait défiler des milliers de personnes à Zagreb, mais aussi dans les deux autres grandes villes du pays, Split et Rijeka, sur la côte dalmate. Ils étaient, selon la police, environ 10.000 à Zagreb pour cette «Marche pour la vie», la troisième dans la capitale sur le sujet après celles de 2016 et 2017. «Pour la vie - Pour l'amour - Pour Dieu», «Je ne suis pas un choix, je suis un enfant», pouvait-on lire sur des banderoles.


 

A Split, lors d'une messe dite pour les manifestants, l'archevêque Marin Barisic a appelé «à défendre le principe de la vie depuis la conception», ce qui serait à ses yeux l'attitude «d'une personne moderne, d'une personne contemporaine, d'une personne de science». A Rijeka, une contre-manifestation a réuni plusieurs milliers de personnes qui entendaient dénoncer «le retour du conservatisme».


 

Source : lefigaro.fr, le 19 mai 2018.

 

 

4. Des milliers de manifestants contre l'avortement en Croatie

 

Zagreb - Des milliers de manifestants anti-avortement ont défilé dans la rue samedi en Croatie, sous les yeux de partisans du droit à l'avortement inquiets d'un possible durcissement de la législation.

 

Les manifestants à Zagreb, dont la plupart ne portaient pas de masques, ont agité des drapeaux croates et chanté des chants patriotiques, en défilant derrière des banderoles telles que "Unborn Lives Matter, Too" (la vie des bébés avant la naissance compte aussi) en référence au slogan Black Lives Matter. 

"Il est de notre devoir de plaider pour la protection de toute vie humaine, y compris celle des enfants à naître", a déclaré Luka Hudincec, l'un des organisateurs du rassemblement. 

 

Des groupes de gauche et féministes ont exprimé leur opposition à cette manifestation en se tenant debout sur le trottoir, vêtus de tabliers semblant tachés de sang et portant des cintres en allusion aux avortements illégaux. 

 

Cette manifestation, dont c'était la sixième édition, a lieu tous les ans. Cette année elle se tient à la veille d'élections locales à Zagreb où un candidat représentant la gauche et les écologistes est favori des sondages face à un conservateur

"Nous attendons des hommes politiques qui nous représentent au niveau local et national qu'ils respectent le droit humain le plus fondamental: le droit de vivre", a déclaré l'un des organisateurs qui s'est présenté comme Stjepan. 

L'avortement est légal jusqu'à la dixième semaine de grossesse en Croatie, en vertu d'une loi qui remonte à 1978, quand le pays faisait partie de la Yougoslavie communiste. 

La loi autorise les médecins à refuser de pratiquer l'avortement, et, selon des statistiques officielles, 60% d'entre eux exercent ce droit. 

La Cour constitutionnelle en 2017 avait ordonné au Parlement de préparer une nouvelle législation sur l'avortement, estimant que la loi en vigueur était dépassée, alimentant la crainte de restrictions chez les partisans du droit à l'avortement. 

La question du droit à l'avortement divise la société de la Croatie, dont les 4,2 millions d'habitants sont à 90% catholiques.  

 

 

Source : lexpress.fr, le 29 mai 2021.

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