La grève de l'enseignement en 2019
1. Croatie : longue grève et grande manifestation des enseignants
Plus de 20 000 enseignants du primaire et du secondaire ont manifesté le 25 novembre dans la capitale croate pour demander une hausse de salaire et la revalorisation de leur profession, considérée comme l’enfant pauvre du service public croate.
“Investissez dans nous, pas dans les tablettes (qui tombent en panne au bout d’un mois)“, titre Jutarnji List. Le quotidien fait référence à la principale revendication du mouvement des enseignants qui ont manifesté le 25 novembre : l’augmentation de leur coefficient salariale de 6,11 %, pour le mettre au même niveau que celui des autres professions du service public.
La manifestation des enseignants croates, soutenue par plus de 50 syndicats, était le point d’orgue d’une grève qui a duré plus d’un mois, une des plus longues dans l’histoire du pays. Jutarnji List compare même le mouvement des enseignants à celui des “gilets jaunes” en France.
Toutefois, “ce n’est pas seulement une grève pour 6,11 %, mais aussi pour une meilleure éducation et l’avenir de nos enfants” ont fait savoir les enseignants au Premier ministre Andrej Plenkovic, à qui ils reprochent son inaction.
En qualifiant cette grève de politique, à moins d’un mois de l’élection présidentielle, le Premier ministre a fait déborder la colère des enseignants. Les négociations entre les syndicats et le gouvernement sont toujours en cours.
Source : courrierinternational.com, le 26 novembre 2019.
2. Les enseignants obtiennent satisfaction
En Croatie, le gouvernement plie face à la grève des enseignants. Après 36 jours de manifestations, les professeurs crient victoire. Ils obtiennent enfin une revalorisation de leurs salaires de 6%. L'école reprend avec des enseignants satisfaits. Ils ont obtenu l'alignement de leurs salaires sur le reste de la fonction publique croate.
Source : francetvinfo.fr, le 5décembre 2019.