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La Croatie diverse (suite)
6 avril 2021

La compagnie pétrolière INA

1. La Croatie accuse MOL (Hongrie) de ruiner sa compagnie pétrolière

 


Zagreb a accusé lundi le groupe pétrolier et gazier hongrois MOL de ruiner la compagnie croate INA, qu'il contrôle depuis 2009, et d'avoir ainsi généré des pertes de plusieurs milliards d'euros à l'Etat croate.

Le moment est arrivé pour affronter la vérité, et la vérité est que INA a été ruinée (...) au cours des cinq dernières années, a déclaré à la presse le ministre croate de l'Economie, Ivan Vrdoljak.

Nous avons perdu plusieurs milliards de dollars parce que les objectifs fixés par la compagnie croate avant qu'elle ne commence à être dirigée par MOL n'ont pas été respectés, a ajouté M. Vrdoljak.

Une analyse faite pour le gouvernement croate par un consultant américain a fait état des pertes de 6,2 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros) pour INA durant cette période, selon les conclusions de cette étude publiées lundi par l'influent quotidien local, Jutarnji List.

Par ailleurs, la prise de contrôle dans INA est controversée en Croatie parce que son ancien Premier ministre Ivo Sanader, a été condamné en 2012 à 10 ans de prison pour corruption et reconnu coupable d'avoir reçu des pots-de-vin de 5 millions d'euros pour céder à MOL la gestion de la compagnie sans détenir le paquet majoritaire d'actions.

La justice croate a inculpé en mars également le PDG de MOL, Zsolt Hernadi, pour avoir versé au total 10 millions d'euros de pots-de-vin. Pour sa part, la justice hongroise a classé sans suite cette affaire en janvier 2012.

Le gouvernement croate détient 44,84% et le géant hongrois 49,1% des parts d'INA.


MOL avait, quant à lui, déjà accusé le gouvernement croate de ne pas avoir respecté ses obligations et engagements dans le plan d'investissements.

Les deux parties ont demandé un arbitrage international sur leur différend. En novembre, MOL avait entamé les préparatifs pour vendre ses parts dans INA.

Si en 2009 les investissements dans INA se sont élevés à 580 millions d'euros, ils ont chuté à quelques 128 millions d'euros seulement pour l'année dernière, a précisé M. Vrdoljak.

 

 

 

Source : romandie.com, le 12 mai 2014.

 

 

 

 

2. Le Croate INA perd 2/3 de son résultat net en 2014

 

La compagnie pétrolière croate INA a annoncé, samedi 14 février 2015, une baisse de 64% de son bénéfice net en 2014, à 344 millions de HRK (44,5 M€) contre 953 millions de HRK (123 M€) en 2013. Pour un chiffre d'affaires de 23,8 milliards de HRK (3,08 mrds€) contre 27,4 milliards de HRK (3,54 mrds€) l'exercice précédent.

Deux facteurs expliqueraient cette contraction économique : la récente chute du prix du pétrole et le manque de revenus dû à la suspension en 2012 de l’activité de l’entreprise croate en 
Syrie évalué à 1,9 milliard de HRK (245 M€) contre 1,5 milliard de HRK en 2013 (194 M€).

Depuis la privatisation de sa compagnie pétrolière en 2009, le gouvernement croate ne détient plus que 44,84% de la part d’INA, tandis que le géant hongrois MOL en contrôle 49,1%. 

Alors qu’INA voit son chiffre d’affaires se contracter, les rapports entre ses deux principaux actionnaires se dégradent. Plusieurs dossiers opposent l’exécutif de Zagreb et MOL, notamment le sort de la raffinerie de Sisak en Croatie, où 800 personnes sont employées tandis que les Hongrois en demanderaient la fermeture définitive. En octobre 2013, en outre, le PDG de MOL, Zsolt Hernadi, a été condamné pour corruption par un tribunal croate et, mardi 17 février 2015, Interpol a émis un mandat d’arrêt international contre lui. 


 

Source : econostrum.info, le 19 février 2015.

 

 

 

3. L’or noir de la présidence croate

 

 

En plein lancement du Pacte vert européen, la nouvelle fait tâche : la présidence tournante du conseil de l’UE, aux mains de la Croatie depuis janvier, sera sponsorisée par l’industrie du pétrole.

 

Le groupe Ina, première compagnie pétrolière croate, devient  fournisseur officiel d’essence  : ses stations-service ravitailleront les voitures de la présidence du Conseil de l’Union européenne. Présidence justement attribuée pour six mois à… la Croatie. Une contribution  en nature  qui n’est pas du goût de tout le monde.  Le parrainage des présidences était déjà problématique, mais accepter qu’il se fasse par l’industrie fossile en pleine crise climatique, ça va trop loin , s’émeut l’ONG Corporate Observatory.

 

Une tradition bien ancrée

 

La pratique du  sponsoring  ne date pourtant pas d’hier. Il y a un an, la présidence roumaine avait elle aussi passé un accord avec sa compagnie pétrolière nationale et un autre avec… Coca-Cola. Prenant le relais, les Finlandais se sont fait parrainer par le constructeur BMW. Si la tradition est bien ancrée, elle commence à énerver sérieusement. Beaucoup voient, dans ce mécénat, un lobbying direct pour forger et légitimer les images des marques.

D’autant que le secret règne en maître. Les listes de sponsors et les montants versés sont opaques. Récemment, seule l’Irlande a levé le voile, en déclarant 1,4 million d’euros de parrainages pour ses six mois de présidence en 2013.

La Croatie devrait bientôt dévoiler la liste complète de ses mécènes. Outre le pétrolier Ina, des industries de l’agroalimentaire devraient aussi être labellisées  fournisseurs officiels  , imposant logos et produits lors des sommets et événements organisés par la Présidence. D’autres apporteront de l’argent sonnant et trébuchant censé couvrir les dépenses de fonctionnement, de communication et de réceptions pour les six mois à la tête du Conseil de l’UE.

 

 

Source : ouest-france.fr, le 22 janvier 2020.

 

 

 

 

 

 

4. Egypte: Wintershall Dea s’allie à Cheiron et à la compagnie croate INA pour l’exploration du bloc onshore East Damanhour

 

 

La compagnie pétrolière allemande Wintershall Dea a annoncé, le 09 mars, l’approbation, par le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minières, de l’accord conclu avec l’entreprise égyptienne Cheiron et la croate INA pour l’exploration du bloc East Damanhour.

Wintershall Dea, qui détenait 100% des droits d’exploration de ce bloc, a décidé de céder une participation de 40% à Cheiron et 20% à INA, pour obtenir les ressources financières et techniques” qui l’aideront dans le programme conclu avec les autorités égyptiennes.

Ce dernier, d’après Wintershall Dea qui demeure opérateur avec une participation de 40%, prévoit le forage de sept puits au cours des cinq prochaines années, dont trois en 2021.

Le bloc East Damanhour est un bloc à terre (onshore), couvrant une superficie de 1 418 km2 dans le delta du Nil. Il avait été attribué à la compagnie allemande par le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minières et la compagnie gazière publique égyptienne (EGAS) le 10 février 2020.

 

 

 

 

Source : energies-media.com, le 12 mars 2021.

 

 

5. L'INA de Croatie arrête les paiements de contrats contestés après des ventes illégales

 

La société pétrolière et gazière croate INA a arrêté tous les paiements dans le cadre de contrats contestés après que les autorités aient accusé une bande de criminels organisés d'avoir escroqué INA d'un milliard de kunas (133,8 millions de dollars), a déclaré la société mercredi.

 

Le week-end dernier, les autorités anticorruption ont arrêté cinq suspects, dont un directeur de l'INA, pour avoir formé une société accusée d'avoir reçu des fournitures à bas prix de mi-2020 à mi-2022 et de les avoir vendues à l'étranger en réalisant un énorme bénéfice.

Le gang a gagné 800 millions de kuna (107,18 millions de dollars), qu'il a investis dans l'immobilier, a déclaré l'agence anti-fraude croate USKOK.

Outre l'arrêt des paiements, la direction de l'INA a demandé de rompre tous les contrats litigieux et a également suspendu toutes les décisions et autorisations liées à toute opération de vente à prix fixe, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Après un audit interne de la direction de l'INA qui a été présenté à son conseil de surveillance mercredi, l'INA a déclaré avoir suspendu le directeur accusé qui sera licencié, tandis que tous ses aides éventuels seront suspendus de leur emploi.

Le conseil de surveillance, qui comprend des représentants de la société pétrolière et gazière hongroise MOL, principale partie prenante d'INA avec 49,08 %, a demandé qu'un deuxième audit soit réalisé en externe, a indiqué la société.

Le Premier ministre Andrej Plenkovic a déclaré que son gouvernement, qui détient une participation de 44,84 % dans INA, condamnait le complot visant à commettre un tel acte criminel au moment de la plus grande crise énergétique.

"Nous demanderons à tous les membres de la direction, tant croates que hongrois, de porter la responsabilité", a déclaré M. Plenkovic lors d'une conférence de presse. "Nous demanderons à parler à MOL pour lancer des changements dans la gestion de l'INA".

Le groupe parlementaire d'opposition a demandé mercredi au gouvernement de limoger la direction et le conseil de surveillance de l'INA, puis de démissionner.

Mais M. Plenkovic a déclaré que la fraude avait été révélée par le bureau gouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent, montrant ainsi leur dévouement à la lutte contre la corruption.

 

Source : zonebourse.com, le 31 août 2022.

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