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La Croatie diverse (suite)
24 septembre 2021

Zoran Milanović (II)

4. Le social-démocrate Zoran Milanovic élu président en Croatie

 

Zoran Milanovic, ancien premier ministre social-démocrate prônant une Croatie de tolérance, a remporté la présidentielle dimanche. Il a devancé la conservatrice sortante qui n'est pas parvenue à séduire la droite radicale, selon les résultats quasi définitifs

 

Les Croates ont préféré la «Croatie normale» promise par le social-démocrate Zoran Milanovic à la «Croatie authentique» que la sortante Kolinda Grabar-Kitarovic affirmait être la seule à représenter avec le HDZ conservateur. D'après les chiffres de la Commission électorale portant sur près de 98% des bureaux de vote, l'ancien chef de gouvernement a obtenu 52,73 % des voix contre 47,27 % à la présidente sortante.

 

«Une République pour tous»

Zoran Milanovic, un ancien diplomate de 53 ans, a promis pendant la campagne de faire de la Croatie une démocratie où les droits de tous soient respectés. «La Croatie, c'est une République pour tous, pour des citoyens égaux», a-t-il martelé.

Kolinda Grabar-Kitarovic, 51 ans, qui était devenue en 2015 la première cheffe de l'Etat croate, avait perdu au fil de la campagne sa confortable avance sur ses rivaux. Malgré ses appels du pied à la droite nationaliste, ses références répétées à son patriotisme et à la guerre d'indépendance de 1991-1995, elle n'a pas su convaincre les électeurs ayant voté au premier tour pour un chanteur de la droite populiste (qui a obtenu 25% de suffrages) de revenir dans le giron conservateur.

Zoran Milanovic n'a eut de cesse quant à lui de rappeler que «la guerre était finie» et qu'il était temps pour la Croatie de «lutter pour sa place en Europe». Le social-démocrate a répété en votant que le scrutin «n'était pas une bataille contre quelqu'un mais une tentative pour devenir un pays normal, honnête».

Fonctions honorifiques

En Croatie, les fonctions de chef de l'Etat sont largement honorifiques. Mais la défaite de la présidente sortante va singulièrement compliquer la tâche du HDZ et du premier ministre modéré Andrej Plenkovic aux législatives prévues pour l'automne. La présidente conservatrice se présentait en mère de famille comme les autres, mettant en avant ses origines modestes. Ses contempteurs lui reprochaient cependant de nombreuses gaffes. Mme Grabar-Kitarovic a également été critiquée pour avoir relativisé les crimes du régime oustachi collaborateur de l'Allemagne nazie pendant la Deuxième guerre mondiale, qui suscite une nostalgie croissante en Croatie.

De leur côté, les fans du vainqueur voient en lui un homme intelligent et ambitieux même s'il est considéré comme étant un snob pas ses opposants. Ses partisans avaient salué en 2011 l'arrivée à la tête du gouvernement d'un homme exempt des accusations de corruption entachant la réputation de bon nombre de membres du HDZ. Mais son cabinet avait déçu, incapable de combattre le clientélisme ambiant ou de développer l'économie. Zoran Milanovic arrive à la présidence dans un pays qui a pris le 1er janvier la tête de l'UE pour six mois. Quatre sujets principaux sont à l'ordre du jour : les relations entre l'UE et Londres après le Brexit, le désir d'adhésion de pays des Balkans occidentaux, le changement climatique et le prochain budget pluriannuel de l'UE.

La Croatie est le dernier pays a être entré dans l'UE, en 2013. Mais son économie, fortement dépendante du tourisme, figure parmi les plus faibles des Etats membres. L'adhésion a accéléré l'exode de Croates qui vont chercher une vie meilleure ailleurs en Europe mais qui fuient aussi le clientélisme ou la piètre qualité des services publics.

 

 

Source : letemps.ch, le 5 janvier 2020.

 

 

 

 

5. Président de la Croatie : « Trop, c’est trop ! La liberté est plus importante que les vaccins »

 

Le président croate Zoran Milanovic a déclaré que les gens ont été « suffisamment vaccinés » et a déclaré que les citoyens en Croatie seront libres de vivre comme ils l’entendent sans interférence du gouvernement.

Le président Milanovic a rompu avec la majorité de ses homologues européens en exprimant sa frustration face à l’autoritarisme médical et à l’hystérie du COVID poussée par les médias et les mondialistes.

« La Croatie n’est ‘pas suffisamment vaccinée’, contrairement à la moyenne de l’Union européenne. Nous ne sommes qu’à 50 % », a déclaré Milanovic à la presse. « Je m’en moque. Nous sommes suffisamment vaccinés et tout le monde le sait. »

« Nous devons savoir quel est l’objectif de cette frénésie. Si le but est d’éradiquer complètement le virus, alors nous avons le but. Je n’ai pas entendu dire que c’était le but. Si quelqu’un me dit que c’est un objectif, je lui dirai qu’il a perdu la tête. »

Milanovic a souligné qu’il est « impossible » d’éradiquer le COVID avant de s’en prendre aux médias traditionnels qui nuisent au discours public.

« Je commence chaque jour avec CNN et ces quelques chaînes et je me demande si je suis normal ou s’ils sont fous », a-t-il déclaré. « Ils sèment la panique. Ils le font depuis le début. » Il n’y a pas de vie sans risque, sans la possibilité de tomber malade. Les gens tombent malades à cause de mille autres choses plus graves, et pendant ce temps-là, nous parlons de COVID-19 depuis un an et demi. »

Milanovic dit qu’il était initialement préoccupé par le virus et prêt à aborder la question pendant la première année, mais qu’il en a assez des absurdités qui se sont reportées en 2021.

Si la rhétorique de M. Milanovic est rafraîchissante pour beaucoup, son niveau de pouvoir fonctionnel est éclipsé par celui du Premier ministre Andrej Plenkovic.

 

 

Source : aubedigitale.com, le 24 septembre 2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

6. Le président croate change de discours sur l’euro.

 

 

 

 

 

La Croatie aurait plus d’avantages que d’inconvénients à l’adoption de l’euro, a déclaré le président Zoran Milanović après sa rencontre avec son homologue maltais, George Vella.

 

« C’est un pays qui est à l’intérieur depuis longtemps, il a l’expérience, et cette expérience est bonne », a déclaré M. Milanović. Il a ajouté que l’économie maltaise est « exposée au secteur des services et en particulier au tourisme », et a plusieurs points communs avec la Croatie.

 

Le président a commenté qu’« il semble que nous allons renoncer à notre monnaie nationale pour toujours. »

 

« Cela ne se fait pas avec un cœur excité, mais avec une tête sobre ».

 

Pendant et après la campagne présidentielle de 2019, M. Milanović était contre l’adoption de l’euro en utilisant la phrase « tel quel, mais la kuna est à nous ».

 

Son changement de ton a peut-être été induit par l’initiative « Protégeons la kuna croate » qui demande un référendum contre l’introduction de l’euro. Le parti de droite, les Souverainistes croates, est à l’origine de cette initiative. M. Milanović a été élu en tant que candidat du SDP.

 

Le gouverneur de la Banque nationale croate (HNB), Boris Vujčić, a déclaré mercredi (27 octobre) que la Croatie connaîtrait la date exacte de son passage à l’euro l’année prochaine, ajoutant qu’une forte campagne sera menée en 2022 pour préparer le public.

 

 

 

 

Source : euractiv.fr, le 28 octobre 2021.

 

 

 

 

 

7. Le président croate s’oppose à l’entraînement des troupes ukrainiennes

 

 

Le président croate Zoran Milanović a déclaré mardi (18 octobre) qu’il bloquerait les plans visant à fournir une formation militaire aux soldats ukrainiens, car cela « impliquerait la Croatie dans la guerre plus que nécessaire ».

« En tant que commandant suprême, je n’approuverai pas cela », a déclaré M. Milanović aux journalistes après avoir assisté à une cérémonie à l’université de Zagreb, selon Telegram.hr.

« Je ne soutiens pas cette idée car je ne veux pas que la Croatie soit impliquée dans cette guerre plus que nécessaire. Nous faisons preuve d’équité et de solidarité, et c’est tout. »

Parlant des dons militaires à l’Ukraine, M. Milanović a expliqué que « quoi que nous prévoyions de donner, c’est du ressort du gouvernement et je n’ai pas mon mot à dire. Je soutiendrai cela seulement si nous recevons un remplacement. Je ne soutiendrai pas le fait de priver la défense de la Croatie de composants essentiels ».

M. Milanović a déjà fait sourciller la communauté internationale en mai lorsqu’il a déclaré qu’il bloquerait l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN — une menace qu’il n’a jamais mise à exécution. Il s’est également montré prudent quant aux sanctions contre la Russie, affirmant qu’elles « ne fonctionnent pas vraiment ».

« L’entraînement d’une force de combat pour une guerre dans un pays tiers doit être approuvé par moi. Il y a des limites au bon sens et à la sécurité nationale. Ceux qui soutiennent cette idée [de formation] devraient aller se battre en Ukraine s’ils sont si courageux », a-t-il conclu.

 

Par Zoran Radosavljevic

 

Source : euractiv.fr, le 19 octobre 2022.

 

 

 

 

8. L’OTAN mène une «guerre par procuration» contre la Russie, souligne le président croate

 

 

Le président croate Zoran Milanovic, dont le pays est membre de l’OTAN, a expliqué que l’Alliance atlantique menait une «guerre par procuration» contre Moscou en Ukraine. Une situation qu’il déplore, ne souhaitant pas être un «esclave américain».

 

Voilà une réalité que désormais – presque – plus personne ne nie : en Ukraine, la Russie est indirectement opposée à l’OTAN et à son donneur d’ordre américain. Cité par le média Istra24, ce constat a ainsi été établi le 15 janvier par le président croate Zoran Milanovic, dont le pays est lui-même membre de l’Alliance atlantique : «Washington et l’OTAN mènent une guerre par procuration contre la Russie en Ukraine.»

S’adressant à des journalistes croates, Zoran Milanovic a déploré la stratégie de l’OTAN, expliquant que le plan ne pouvait pas être «d’éliminer [Vladimir] Poutine» ou de mettre en place d’énièmes sanctions ; ces mesures punitives, qu’il qualifie de «non-sens», selon lui ne mèneront à rien en plus d’être contreproductives. Et le chef d’Etat de se montrer particulièrement critique à l’égard des actions des Etats-Unis, et de leurs répercussions pour son pays : «Ils vont de guerre en guerre. Et qu’est-ce que je devrais être ? Un esclave américain ?»

 

Pour la première fois de son histoire, l’UE participe à une guerre

Zoran Milanovic s’en est par ailleurs pris au Premier ministre croate, Andrej Plenkovic qui avait estimé la veille auprès de France 24 que lorsque les parlementaires du pays n’avaient pas soutenu le programme de l’UE visant à former le personnel militaire ukrainien dans les Etats membres, ils avaient «échoué à être du bon côté de l’histoire». Une remarque qui selon Zoran Milanovic fait «honte» à son pays et «à ses représentants démocratiques devant les autres pays», ce type de propos s’apparentant selon lui au «fond du fond».

Quant à la mission de l’UE, le président croate a averti qu’elle signifiait ni plus ni moins que «pour la première fois de son histoire, l’UE participe à une guerre». Et selon Zoran Milanovic, au-delà des considérations morales, cela irait à l’encontre du traité sur le fonctionnement de l’UE.

 

Le président croate s’oppose aux sanctions contre la Russie

Le président croate critique depuis des mois l’attitude adoptée par l’UE dans le conflit : en décembre dernier, il avait par exemple affirmé que l’entraînement de troupes ukrainiennes sur le sol croate «apporterait la guerre» à la nation des Balkans.

Il avait également insisté à l’époque sur le fait que «l’Ukraine n’est pas un allié» de Zagreb, qualifiant la décision de Bruxelles d’accorder à Kiev le statut de candidat de «cynique». Une position que ne partage pas le chef de l’exécutif croate…

 

Source : maliweb.net, le 17 janvier 2023.

 

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